Protéger les familles d’enfants victimes d’une affection longue durée

Lors de la séance du jeudi 2 mars, à l’initiative du député Paul Christophe, l’Assemblée nationale a débattu d’une proposition de loi visant à protéger les familles d’enfants victimes d’une affection longue durée. Chef de file sur ce texte, pour mon groupe LFI-NUPES, j’ai pu défendre des amendements d’amélioration de ce texte.
Une affection de longue durée se définit comme une maladie dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessite un traitement prolongé et particulièrement coûteux. Lorsqu’un enfant est touché par une affection longue durée, c’est toute la famille qui se voit touchée de plein fouet par l’annonce de la maladie et qui doit trouver les moyens d’accompagner au mieux l’enfant. Dans ces situations, deux tiers des mères cessent, réduisent ou aménagent leur temps de travail.
En Commission des affaires sociales comme en hémicycle, l’ensemble des groupes ont fait la démonstration que l’on pouvait travailler de façon commune et transpartisane pour faire aboutir ce texte.

L’analyse du texte.

Retrouvez le texte adopté en cliquant ici.

Le texte apporte plusieurs amélioration : interdire aux employeurs la possibilité de licencier un parent durant son congé de présence parentale, faciliter le télétravail des parents dont un des enfants est touché par une ALD, la suppression de la condition d’accord explicite du service du contrôle médical au renouvellement de l’allocation journalière de présence parentale (AJPP), interdire le congé pour vente ou pour reprise si les locataires concernés ont un enfant atteint d’une maladie grave ou d’un handicap.

L’allongement du congé de deuil parental : mon amendement adopté !